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CINÉPOÈMES

Pierre Alferi et Rodolphe Burger

La berceuse de Broadway et quatre cinépoèmes (durée totale : 30 min).

[Pierre ALFERI est écrivain. La plupart de ses livres (une dizaine) sont publiés aux éditions P.O.L : poésie, romans, parfois en collaboration avec des artistes plasticiens (Jacques Julien, Suzanne Doppelt). Dernier paru : Le Cinéma des Familles (roman). Traducteur (Job, Isaïe, John Donne, Meyer Schapiro, Giorgio Agamben). Co-fondateur de la Revue de littérature générale. Depuis trois ans, il réalise des performances, où il convie souvent le musicien Rodolphe Burger, et où se mèlent à la lecture des projections de séquences de films étirées, remontées, issues du cinéma hollywoodien. Ces agencements de textes, images et sons sont la matière des « films parlants », qui existent maintenant de façon autonome. Parallèlement, Pierre Alferi a développé un travail d’écriture conçu spécifiquement pour le film et qui permet de nouveaux modes d’apparition et de lecture du texte.]

La berceuse de Broadway

1999, noir et blanc, sonore, 12 min. (Réalisé pour un cycle sur La Grâce conçu par Marianne Alphant et Marc Alizard dans le cadre des Revues parlées du Centre Georges-Pompidou , ce film a donné lieu à la publication d’un flip-book, aux éditions Onestar Press.) Les sous-titres essaient de décrire ce qu’on appelle la grâce, depuis sa forme la plus simple – l’apparition libre d’une chose, la courbe de son mouvement – jusqu’à la plus élaborée – la courbe d’une phrase, les gestes de l’art. Ils scandent les plans remontés d’une séquence de comédie musicale (Golddiggers of 1937, de Busby Berkeley), amputée de la chanson et du grand ballet qui la justifiaient. Restent le cliquetis d’un projecteur que module Rodolphe Burger, les images de la chute d’une danseuse.

Elvin Jones

1999, couleur, sans image, sonore, 4 min. Le batteur Elvin Jones suivait sans effort plusieurs lignes déphasées. Une première série d’affirmations s’adresse à cette puissance explosive. Une deuxième, plus lente et plus sombre, veut lui résister. Une troisième, plus rapide et plus lumineuse, renchérit sur la première et l’emporte. Leurs rythmes les empêchent d’entrer jamais en résonance, et la mesure que bat R. B. joue sur les « synchronisations accidentelles ». Le fantôme de l’accord flotte.

Atman

2000, couleur, sans image, sonore, 4 min. Une phrase par longue respiration dans une flûte en bambou invite à une méditation du souffle, emprunte des images hindouistes.

Tante Élisabeth

2001, couleur, sonore, 5 min. 20 Autour d’une chanson traditionnelle welche arrangée par R. B. et Olivier Cadiot, un « clip » retraite des plans des années dix, souvent colorés à la main. La chanson constitue, à partir du jardin de la tante, un microcosme.

Ne l’oublie pas

2002, couleur, sonore, 4 min. 45 Une sorte d’horloge verbale tourne pour évoquer des millions de souvenirs perdus. Musique de Susumu Yokota.

-  14-20 octobre 2002
-  Centre Georges-Pompidou, Foyer


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